Bienvenue au royaume

Bonjour, amateurs de contes, chercheurs de surprises, voyageurs en imaginaire, vous qui avez dans vos bagages l'innocence de Candide et la grâce d'Alice ! Petite artisane de l'imaginaire, je viens de me mettre à mon... conte. Un, deux, trois... il y en a quinze, je les ai façonnés pour vous régaler, ils sont pétris de tous les ingrédients qui me font vivre : la dentelle des matins de brouillard, celle des oeufs à la neige, la fraîcheur des champs de jonquilles, les lèvres des roses, les ruisseaux qui emportent les chagrins d'amour, les hautes tours d'où l'on voit la mer, ces gens qu'on aime parce qu'ils ne sont pas des anges et la tendresse. Ces quinze contes ne sont ni des reprises, ni des adaptations. Ce sont des textes originaux élaborés à partir de cette matière vivante qui nous fait rire, pleurer, désirer, aimer. Je les ai nommés : Les Contes du palais perdu

lundi 3 décembre 2007

Aux marches du Palais

Dijon 29 nov, 30 nov et 2 décembre 2007
Au Palais des Ducs
Un lieu privilégié pour dédicacer Les Contes du Palais perdu Alixe avec une comtesse dijonnaise qui possède déjà les Contes du palais perdu et en a offert à tous ses proches. Bravo, Christine Marie !




De retour du splendide palais des ducs de Bourgogne, à Dijon, où se tenait le salon du livres.
Accueil chaleureux des Bourguignons qui se sont précipités sur Les Contes du palais Perdu comme si c'étaient des petits pains fourrés aux pépites. Beaucoup de compliments sur l'originalité de l'ouvrage, sa présentation et les belles images de Sidonie Hollard. Bref, il ne m'en est pas resté un seul ! (La semaine précédente, au salon de Colmar, l'accueil du public avait été plus tiède et j'avais retraversé ma montagne un peu tristounette, tandis que cette fois...je m'en suis retournée dans la joie)
Sur la route de Dijon, la belle digue digue la belle digue don...
Un grand merci à Véronique, toujours souriante, l'une des dynamiques chevilles ouvrières du salon du livre de Dijon.

lundi 12 novembre 2007

Lavoir enchanté

Trois voix venues du coeur et de la harpe venue du ciel ont servi les Contes du Palais perdu.
La soirée du 9 novembre au Lavoir-théâtre fut un beau moment pour nous sur scène et pour le public, semble-t-il, si l'on en croit les chaleureuses réactions.
La superbe voix d'Olivier Dautrey et son savoir-faire ont fait merveille, Huguette Vanson, pour sa première prestation était à la hauteur et la jeune harpiste Catherine Mellier a su faire couler avec grâce une musique sur les mots du Palais.
L'accueil, orchestré par Esther Jeandel et Cécile Steiner était parfait. Sylvain et Théo ont joué les serveurs avec talent.
Je remercie tous ceux qui ont oeuvré à cette soirée autour d'un Palais imaginaire.
Le public s'est attardé longtemps à bavarder autour d'un verre, en grignotant des douceurs.
A la prochaine fois, pour une autre lessive au lavoir ou ailleurs... Et entre-temps nous aurons retravaillé les imperfections de cette première lecture publique.

mercredi 17 octobre 2007

Lecture de contes au lavoir

Gentes dames, beaux messieurs,
rendez-vous le vendredi 9 novembre à 20 h 30 au Lavoir-Théâtre pour une lecture de contes.

Menu du soir :

Un beau matin, la Reine s'en alla, par Olivier Dautrey
Les amants de la Sultane, par Huguette Vanson
La nuit du Ramoneur, par Alixe Schmitzberger et Olivier Dautrey (Contes du palais secret)
Le rire de la Châtelaine, par Alixe Schmitzberger et Olivier Dautrey
Pêle-mêle surprise à trois voix

Intermèdes à la harpe par Catherine Mellier

Réservations au 06 82 48 31 18

mardi 9 octobre 2007

Un goût de figue

Festival internatinal de géographie à Saint-Dié-Des Vosges (Fig)
Sidonie Hollard en flagrant délit de dédicace des Contes du Palais perdu
Une rencontre : ce loup des carpates.
Marius Daniel Popescu a écrit La symphonie du loup, publié chez Corti.
Loup y es-tu, m'entends-tu, que fais-tu ?

De retour du salon du livre du festival international de géographie, ce premier week-end d'octobre : Saint-Dié-des-Vosges, capitale du monde sentait bon la figue.
Sidonie Hollard était à mes côtés pour dédicacer les Contes du Palais perdu.
Plaisir des rencontres, bonheur de voir que les Contes du Palais perdu charment et trouvent acquéreurs...
Un salon, c'est comme une fête, on croise des écrivains qu'on connaît et au hasard d'un dîner de gala, on en découvre d'autres. On parle, on se séduit, on échange les mails. On se reverra, sur un autre salon, ou alors jamais... Le petit monde des gens de plume. Il y a les vedettes qui font des caprices, comme Richard Bohringer ou les anges de douceur comme Bernard Giraudeau et les autres qui vont humblement leur petit bonhomme de chemin, celui qui mène aux châteaux en Espagne, aux palais oubliés, endormis, perdus.


lundi 24 septembre 2007

Palais...royal

Alixe au Livre sur La Place
à Nancy les 21, 22, 23 septembre
Alixe aux Mots doubs à Besançon, le week-end précédent.

Au Livre sur la Place : succès du livre auprès des petits et des grands.


Alixe au côté de David Foenkinos.
L'arbre à mots doux à Besançon.


Bonjour amis des livres,

Je rentre du Livre sur la Place sur un nuage.
Nancy est vraiment la plus belle ville du monde et les Lorrains, grands lecteurs ont bon goût. Je n'ai eu que des compliments quant à l'originalité et à la beauté des Contes du Palais perdu.

Excellent score de vente au milieu des stars de la rentrée littéraire. (J'ai eu pour voisins voisines Olivier Adam, Michèle Lesbre, Colette Fellous, David Foenkinos...) Merci encore à Jean-Bernard Doumène, président des libraires de Nancy de m'avoir réservé cette place de choix.

Le week-end précédent, je m'étais régalée aux Mots Doubs à Besançon, un plus petit salon, mais très agréable sur les bords de la plus douce rivière de France. Là aussi, bon accueil du public: jeunes lectrices pré-adolescentes et adultes de tout âge.

Merci à vous d'avoir distingué mon livre, parmi tant et tant d'autres et ne tardez pas à me faire part de vos commentaires ici.
Prochain rendez-vous : le salon du livre du FIG à Saint-Dié, début octobre.

mercredi 5 septembre 2007

L'écume des contes

Bonjour amis du Palais,

-Envie de décerner deux nouvelles couronnes de courtoisie : (voir messages plus anciens)
A Jean-Bernard Doumène, de la librairie L'Autre Rive, à Nancy, président des libraires de la Cité ducale, qui me fait une place avec mon petit livre de contes haut en couleur, au côté des stars de la rentrée littéraire, au Livre sur la Place, à Nancy, les 21,22 et 23 septembre.
A Aurélien dit Odumat, médecin de profession, qui joue les VRP sur Paris à mon ...conte et a réussi à placer Les Contes du Palais perdu dans quatre librairies (et ce n'est pas fini...)Pourquoi celles-là ? Pour commencer la série, j'ai ouvert les pages jaunes et j'ai appelé les deux librairies dont le nom faisait référence à une oeuvre de Boris vian : L'Ecume des pages, puis L'herbe rouge...
Boris Vian disait, entre autre : Je passe le plus clair de mon temps à l'obscurcir.

dimanche 19 août 2007

L'été sur la Place


Nouvelle participation à l'Eté des artistes ce samedi, Place des Vosges, à Epinal, sous un grand ciel bleu. Le voisin de mon étal de contes s'appelait Dominique...Lecomte, professeur de philo à Boston qui exposait ses gravures et son livre de photos "Images, voyages, impressions". (son site : http://www.lecomtedominique.com/)
Changement de décor le lendemain dans le cadre plus frileux du musée du verre d'Hennezel. Mon voisin était un authentique vannier du Fayl-Billot. Il m'a raconté que la tradition da la vannerie, dans ce vilage de Haute-Marne remonte au XVIe siècle. Autre tradition,celle du verre en forêt de Darney, représentée par M. Tourneur, qui a hérité du savoir-faire de ses ancêtres. Bref, quand je me suis enfuie, grelottante à la grosse averse du début de l'après-midi, j'avais acheté plein de jolies choses mais je n'avais vendu qu'un... palais. Aïe les comptes !
A samedi prochain, sur la Place des Vosges ! Ce sera le dernier rendez-vous de l'été !

dimanche 12 août 2007

Place aux saltimbanques


Nouveau samedi sur la Place des Vosges à Epinal à l'invitation de l'association Pigment-T présidée par Jean-Claude Ferrié. Les artistes et artisans sont de plus enplus nombreux à ce rendez-vous très amical : de cinq en moyenne l'an passé, ils sont douze cette année. Et les chalands sont intéressés.

vendredi 10 août 2007

Une lettre de la Cour

Comme vous le savez, Philippe Séguin, président de la Cour des Comptes fut maire de la ville du Chat Botté et député de la circonscription du Marquis de Carabas, durant de longues années. Aussi il a paru évident aux deux Spinalinnes que nous sommes, Sidonie et moi, d'envoyer Les Contes du palais perdu à qui de droit.
Voici la réponse courtoise qui nous parvient de la Cour :

Chères amies,
J'ai été très sensible à votre envoi du coffret Les Contes du palais perdu dont vous m'avez gentiment fait l'hommage et j'ai été particulièrement touché par votre propos.
Je veux vous en remercier sincèrement et vous exprimer mes très vives félicitations pour la grande qualité de votre travail de création ; vos textes et desins sont d'une grande poésie et leur présentation ajoute encore à leur originalité.
Avec tous mes voeux pour le succès de votre travail remarquable et avec mes remerciements renouvelés, je vous prie de bien vouloir agréer, chères amies, l'expression de mes hommages.
Bien à vous,
Philippe Séguin

Le Palais perdu gagne du terrain

Colportage à Strasbourg.









Ci-dessus : Les Contes du Palais perdu, dans la vitrine de la Bouquinette à Strasbourg et ci-dessous, entre les mains d'Aurélie, à La Cour des Contes à Metz.

Les colporteurs d'autrefois allaient proposer leur marchandise à travers les villes et les campagnes, une hotte sur le dos (et ceux de notre département étaient originaires de Chamagne). A leur image, je vais avec ma petite valise à roulettes, présenter mes Contes du Palais perdu aux libraires du grand Est. Cette dernière semaine, je me suis rendue à Metz et Strasbourg.

Dans le train qui m'emmenait vers Metz, je lisais Eloge des femmes mûres et je découvrais dans la préface que Stephen Vizinczey, l'auteur de ce best seller mondial, publié en 1965 et réédité quarante fois, a colporté son livre de ville en ville, comme moi, en ses modestes débuts.




L'accueil des libraires est très positif. On apprécie la qualité du produit, sa beauté, son originalité.


Je propose Les Contes du Palais perdu à la fois dans les rayons adultes et dans les librairies spécialisées jeunesse. Le Préau à Metz et la Bouquinette à Strasbourg sont des oasis qui rafraichissent l'imaginaire.

samedi 4 août 2007

Sur la Plage, les artistes

Dame Alixe joue à la petite marchande.

En bas, Régis Bergerot, photographe de talent et sa dame de coeur : ils ont craqué pour Les contes du Palais perdu.




La Place des Vosges, un lieu de pique nique fort prisé des artistes.










Chaque samedi d'août, comme ce fut le cas en juilet, l'association Pigment T invite des artistes à exposer leurs créations, Plage...oh pardon, Place des Vosges, à Epinal.
J'ai eu le plaisir de tester l'aventure ce samedi lumineux 4 août et j'ai vendu à la criée mes Contes du Palais perdu. Directement du créateur au lecteur.
De nombreux exposants étaient au rendez-vous, le chaland aussi. Intéressé, charmant, charmé comme un samedi d'été aux yeux bleus.


A l'heure du déjeuner, nous avons pique-niqué sur la plage...Place, partageant nos provisions.
Merci encore à yusef pour ses bonnes salades de pommes de terre et de haricots verts de son jardin.
Quel chaleureux moment de partage, insolite au coeur de cette Place où les passants habituellement, ne font que se croiser !
Vive les rencontres entre gens naïfs qui croient l'espace d'une heure sous le soleil que tout est possible, qu'il suffit d'être un peu fou...

vendredi 3 août 2007

Des palais... au bord du lac


Ce vendredi 3 août, Marie-Odile Balaud, m'a accueillie à la Maison de la Presse, place du Tilleul à Gérardmer pour une séance de dédicace des Contes du Palais perdu.
Quelques rencontres intéressantes au milieu d'indifférents venus acheter leur journal.
Mais je ne leur en veux pas, ils ne se rendent pas...conte de ce qu'ils perdent...


lundi 30 juillet 2007

Chez le Comte de Pange

Le comte de Pange, devant son château avec Les Contes du Palais perdu.

Alixe au balcon devant les jardins...

Le conteur ivoirien Innocent avec la danseuse Emeline.


Huguette et Alixe sous la gloriette, dans les somptueux jardins du Château. Sourires du matin, avant la pluie.

Ci-dessous Anne Bronner, aquarelliste, notre voisine de stand (Son site : allervoir.blogs-de-voyage.fr).

























Il n'a manqué que le soleil, ce week-end des 27 et 28 juillet,

pour faire démarrer le festival de contes "D'une rive à l'autre"

organisé par la dynamique équipe de Jean-Louis Hippert

à Pange, en Moselle.
Je ne regrette pas le déplacement , le cadre était idyllique : le château du dix-huitième est entouré de superbes jardins que le comte et la comtesse de Pange avaient mis à la disposition des festivaliers.


Les conteurs invités ont pu montrer leur talent, à l'abri des intempéries.

J'ai eu le plaisir de visiter le château, avec les commentaires passionnés des maîtres de lieux à qui j'ai offert Les Contes du Palais perdu. Je sais qu'à l'heure du thé, la comtesse a lu trois contes à voix haute et ses auditeurs ont apprécié. Le comte m'a dit avoir particulièrement apprécié le conte La Dame au pas d'oiseau et Pomme d'amour...(Ce dernier conte touche beaucoup de lecteurs, on m'en parle souvent).

mercredi 4 juillet 2007

Le Palais perdu en voyage

Notre jeu de l'été : le Palais perdu en voyage.

Pour participer : il suffit de me faire parvenir une photo de vous, amis lecteurs, avec le Palais perdu... (ne le perdez pas !) sur un site privilégié.

Vous n'êtes pas obligés d'aller au bout du monde... sur la muraille de Chine, comme la comtesse Catherine, qui ouvre la série avec panache, vous pouvez choisir en toile de fond le beffroi de la grand' place de votre ville ou le château de votre village ou...
La récompense : un Palais pour l'auteur de la photo que retiendra un jury présidé par la fée du blog (voir ci-dessous pour ceux qui nous rejoignent maintenant)
A vos appareils, ouvrez l'objectif !

Catherine et Lucie plongées dans le Palais perdu sur la Muraille de Chine. Juillet 2007




La photo dont je rêvais et ce n'est pas un trucage !
Maintenant, on voit le Palais perdu depuis la lune...

Et vous, où lisez-vous les contes ?


Dominique les lit au milieu des poules...

Une tentative pour les faire rire. (Se reporter au Rire de la Châtelaine)


Marie Christine au milieu des choux... C'est comme ça qu'elle a trouvé ses trois garçons.Lucie sur le toit de la maison d'enfance d'Alixe...

Oui, c'est sur le toit qu'Alixe lisait, elle était sûre que là-haut, personne ne penserait à venir la chercher pour aider aux petits travaux qui incombaient aux enfants de la famille.

Martine emmène Les Contes du Palais perdu partout, même en allant faire ses courses.Ici, à Strasbourg


Julien, le mari de la fée, lit les contes sur son lieu de travail: la plage de Belle Mare- Palmar à l'Ile Maurice!

A suivre

lundi 25 juin 2007

La vie de château

L'été capricieux nous a fait cadeau d'un bel après-midi dimanche à Girecourt-sur-Durbion et les visiteurs de la cinquième rencontre des arts ont été nombreux à arpenter les allées du parc du château.
Je partageais mon stand avec Géraldine Passetemps, plasticienne pleine de fantaisie et de talent et nous avons bien bavardé à l'ombre des tilleuls entre deux chalands.
Une centaine d'exposants montraient leur production (peintures, sculptures, chapeaux, bijoux, livres).
Sur la photo Libeth tente d'accrocher sur ma chevelure le dernier bibi que je lui ai acheté.
Je suis ravie d'avoir pu convaincre une quinzaine de visiteurs de choisir mon livre de contes plutôt que les toiles en relief de Géraldine, les chapeaux fous de Libeth ou les fabuleuses bestioles de Delphine Aubry.
Géraldine Passetemps et ses oeuvres.

Merci, vous qui vous êtes arrêtés sans acheter le livre car, comme disait une charmante vieille dame en s'excusant : "on ne peut pas acheter tout ce qu'on voit même quand ça plaît..."
En photo, deux Spinaliens de l'association Pigment T laquelle organise L'été des artistes à Epinal (Chaque samedi, de juillet et août, Place des Vosges, des créateurs exposent leurs oeuvres).
J'ai été émue par ceux qui sont passés et ayant déjà le livre m'ont donné des bonnes notes (à partager avec Sidonie).
Charmée par ce très jeune homme qui ayant feuilleté le livre a été conquis et se l'est fait offrir sur-le-champ. Il a promis de mettre ses impressions sur le blog. Je suis très curieuse de qu'il va ressentir n'ayant pas encore eu ce type de jeune lecteur au masculin pour ce livre.
Merci pour vos compliments, monsieur le maire de Girecourt et pour votre invitation à revenir lors de la journée du patrimoine. Vous m'avez fait une remarque émouvante : que mes contes n'iront peut-être pas à vous et votre épouse qui n'avez connu qu'un seul et long amour. On dit que les gens heureux n'ont pas d'histoire...
A bientôt !

Merci à Lidia, la parisienne pour ses commentaires enjoués et je compte sur elle pour le bouche à oreille dans la capitale...(Voir la technique du Marquis de Carabas...plus bas dans le blog.)

Des nouvelles de la comtesse musicienne Catherine : elle fait la promotion du Palais perdu en Chine et a promis de nous envoyer une photo d'elle, souriante (forcément, elle sait pas faire autrement) sur la grande muraille, avec le livre de contes serré sur son coeur.
Oui...ça vous rappelle quelque chose... Amélie Poulain et le nain de jardin qui envoyait des photos du bout du monde...
Des nouvelles de la comtesse Claire : elle vient de tourner avec Kristin Scott-Thomas à Nancy dans l'une des scènes du film que réalise Philippe Claudel.
Elle a été choisie parmi 4000 candidats pour figurer dans une scène tournée à la piscine Nancy thermal.
Pourvu que le succès ne lui monte pas à la tête et qu'elle veuille encore s'abaisser à jouer à la comtesse avec nous !

mardi 12 juin 2007

Rendez-vous au Palais

Les Contes du Palais perdu seront présentés


Les 28 et 29 juillet au festival du conte, au Château de Pange, près de Metz. causerie sur le conte, échanges, dédicaces.

Au salon de Besançon Les mots doubs, les 14 et 15 septembre.

Au Livre sur la Place à Nancy, 22 et 23 septembre.

Au Festival international de géographie , à Saint-Dié, les 4 et 5 octobre.

Au salon de Colmar les 25 et 26 novembre.

Goûter littéraire : si vous avez une terrasse, des amis qui manifestent de l'intérêt pour les contes, je viendrai volontiers vous présenter mon ouvrage à domicile. Je vous en lirai quelques extraits pour vous mettre en appétit et tenterai de satisfaire votre curiosité sur la genèse et les coulisses du recueil.
(Pas besoin d'apporter de la doc sur l'histoire du conte, ses origines, pour poser vos questions)
Prévoyez du café, des gâteaux, des sorbets et de la bonne humeur.

La formule du goûter littéraire gourmand vient d'être testée avec succès mardi 19 juin chez Michèle G. à Epinal.

Contact : palaisperdu@hotmail.fr



mardi 5 juin 2007

Mais tu n'es pas là...

Fontenoy-la-Joute, dimanche 3 juin : il y eut le soleil, les comtesses et leurs belles voix, Nahalia et sa flûte...mais tu n'étais pas là...toi, ni vous non plus...Où étiez-vous donc ? Il passe 60 000 visiteurs par an à Fontenoy-la-Joute et dimanche, vous étiez une trentaine...
Merci tout de même à Paulette de Badonviller et à Lisette de Flavigny de s'être déplacées malgré la fête des mères et de nous avoir fait un triomphe.




Ma bonne fée vient d'ajouter quelques photos de la séance, de quoi vous faire regretter de ne pas être venus plus nombreux. Mais c'est sans rancune.
Sur la photo du haut, on reconnaît la très belle comtesse Claire (elle va rougir et me prier d'enlever tout de suite les superlatifs la concernant...)
Sur la photo du bas, Nahalia interprète avec talent un air de la Renaissance, c'est tout juste avant le passage du tracteur. Oui, Fontenoy-la-Joute est un vrai village encore vivant, pas un écomusée.

Le Palais perdu se déplace

le dimanche 24 juin de 10 h à 18 h, à Girecourt-sur-Durbion

(10 km d'Epinal en direction de Bruyères)

dans les jardins du château (cela va de soi) dans le cadre du week-end des arts.
Je...conte... sur vous.

vendredi 18 mai 2007

Ciel bleu sur Saint-Léonard

Ciel bleu sur vos têtes rêveuses, chers amis ! Merci d'avoir la tête dans le blog, un pied dans le royaume, à l'heure où la République s'offre un nouveau gouvernement !
Les dernières nouvelles : les Comtesses ont fait un malheur à Saint-Léonard, à la Semaine des arts, vous vous en doutez ! Tout le canton de Fraize qui baignait ce dimanche-là dans une atmosphère féérique, s'est précipité à l'animation, dans la salle de la maison du Saumon (malgré le grand beau temps qui incitait plutôt à la randonnée). Il a fallu ajouter des bancs, des chaises pour faire asseoir tout le monde. Au premier rang un ex-ministre, le maire de Saint-Dié, heureux comme un enfant à qui on raconte enfin une bonne histoire.
Merci encore à Michèle Cuny, l'organisatrice d'avoir barré la nationale afin que le public se trouve automatiquement dévié jusqu'à la salle où trônaient les comtesses.
La comtesse Huguette qui se produisait pour la première fois, nous a fait un numéro de charme extraordinaire. La petite cachotière ne nous avait pas dit qu'elle avait une formation de conteuse... fallait la voir virevolter dans la salle, habitant son personnage, captivant son auditoire.
Les autres comtesses, comme on dit parfois dans la presse, n'ont pas démérité pour autant...
A la harpe, la comtesse Catherine était égale à elle-même, compétente et gracieuse.
Coulisses :
Bruno, (ex-futur comte) au final n'a pas voulu être intronisé. Il s'est contenté de porter la harpe de la Comtesse Catherine... Il a eu fort à faire pour déjouer les autres prétendants : pas moins d'une dizaine de damoiseaux du secteur étaient sur les rangs.
Le Comte Philippe, oui, il est intronisé, a lu avec la sensibilité qui le caractérise, un passage du Palais perdu .

Combien de personne présentes ? Vous voulez des chiffres ?
Trois mille huit cent cinquante deux (estimation Alixe)
Estimation préfecture : une douzaine de personnes dont les organisateurs...

A bientôt, à Fontenoy-la-Joute, le 3 juin



lundi 14 mai 2007

Imagine...

La page des Imaginales spinaliennes se referme : entre les pointures de la Sf et de la Fantasy, le recueil des Contes du Palais perdu concocté par deux Spinalienes a attiré l'attention et suscité la curiosité. Stupéfaction de certains auteurs ou directeurs de collection qui retournaient le coffret dans tous les sens pour chercher le nom de l'éditeur : "mais c'est chez qui ?" La réponse épatait : "Chez nous, vous ne verrez ça nulle part aileurs qu'ici dans la ville du Marquis de Carabas !" Merci de votre accueil, vous qui avez cédé à la tentation d'acquérir le recueil et vous avez été extraordinairement nombreux... "conte" tenu de la variété des étals et de la qualité du voisinage.
En photo
La délicieuse Lysette Brochu, conteuse canadienne devant le Magic mirror où se tenaient les conférences. Conquise par le dédale poétique du Palais perdu, elle a décidé d'y entraîner ses amis canadiens.
Animation à Toronto d'ici...
Le double sourire d'Alixe et Sidonie.
Alixe, lors d'un débat sur le conte animé par Stéphanie Nicot, au Magic mirror.

mardi 8 mai 2007

Premier chapitre des Comtesses

Les comtesses : Anne Dousseot, Esther Jeandel, Christine Perrin, Claire Policella, Elise Vannson, Huguette Vanson. A la harpe, la comtesse Catherine Mellier, châtelaine du Poitou, en résidence dans un palais spinalien.

Comme prévu, les Comtesses ont créé l'événement le dimanche 6 mai au village médiéval de Châtillon-sur-Saône, elles étaient superbes dans leur costume Renaissance et ont su donner vie à mes contes et faire passer de l'émotion. La Comtesse Catherine a ponctué ces morceaux choisis avec toute la délicatesse de son subtil jeu de harpiste.
Et tout cela s'est passé sous un grand ciel bleu, celui qui a éclairé mon enfance car à Châtillon, je suis chez moi. Native de la Plaine, j'ai passé mon enfance à rêver dans le village (proche) des Thons où vivent mes parents. Ils m'ont confié, il y a peu, que c'est au château du village qu'ils ont passé leur première nuit d'amour !
Si vous n'avez pu venir applaudir les Comtesses, séance de rattrapage
le jeudi de l'Ascension, à Saint-Léonard (près de Saint-Dié) à 16 h, dans le cadre de la Semaine des arts orchestrée avec passion depuis des lustres par la famille Cuny et c'est ce cher Philippe, prince par son esprit et sa courtoisie, qui a fondé l'association alors qu'il n'avait que 16 ans !
Couronnes de courtoisie :
Les Comtesses et moi-même créons un label que nous décernerons, au cours des événements, aux hommes qui se montrent serviables et mettent leur enthousiasme au service de notre cause, celle de la promotion des Contes du Palais perdu et de l'idéal chevaleresque qui les anime.
Couronne à Christophe Hérigault, journaliste, directeur départemental des éditions vosgiennes de L'Est Républicain, pour la place accordée à l'annonce et couverture de l'événement que constitue la sortie et la diffusion des Contes du Palais perdu.
Couronne à Nicolas Barreau, photographe de presse qui met son talent au service de la cause du Palais depuis le départ
Couronne à Clair Arthur qui a préfacé le recueil et nous a accueillies Sidonie et moi-même au Zinc Grenadine.
Couronne à Alain Ferry, compagnon de la comtesse Claire, qui a assuré une partie de la logistique de la séance de Châtillon-sur-Saône.
Couronne à Jean-François Michel, président de Saône Lorraine qui nous a accueillies au village médiéval et, conquis, nous a invitées pour une autre animation.
Couronne à Alexandre Mendel, journaliste, pour s'être déplacé d'Epinal à Châtillon-sur-Saône (soit deux heures trente de route AR) un dimanche d'élections, afin de couvrir le premier chapitre des comtesses.
Couronne à Philippe Cuny qui nous invite à la semaine des arts de Saint-Léonard le jeudi de l'Ascension et qui a prévu de semer de pétales de roses sur l'itinéraire qui sera emprunté par les comtesses.
Couronne à Bernard Visse, monsieur Imaginales, pour avoir fait une place aux deux petites Spinaliennes, entre les géants de la SF et de la Fantasy.
Couronne à Michel Heinrich, maire de la ville du Chat Botté qui nous a fait la bise, au coeur des Imaginales alors qu'il ne l'a pas faite au géant Terry Brooks venu de New York (mais il pique, lui).
Couronne à Dominique Dalloz qui distribue le livre sur Dijon avec le dynamisme qui le caractérise.

mercredi 25 avril 2007

Coucou ! comme disait Voltaire...

Les Contes du Palais perdu
sont nés le 19 avril, jour où le coucou a chanté pour la première fois (ce printemps) en forêt d'Epinal.
Un vieux dicton dit :
Si le Coucou le dit, le conte ne peut être que joli !



L'accueil du public est à la hauteur de nos espérances : vous avez été nombreuses, nombreux à faire honneur à ce livre, lors du Zinc Grenadine, au Port d'Epinal, le week-end dernier. Vous appréciez l'originalité de l'ouvrage et les mots d'hommage que vous nous offrez sont ceux des enfants : "oh comme c'est beau !"


Chaque jour, (ou presque) je trouve sur ma messageries des mots (doux) de mes amis qui ont commencé à lire. Ma plus jeune lectrice a dix ans, elle a dévoré les deux premiers tomes en un après-midi. Et c'est maintenant sa grand-mère qui ne les lâche plus.



Mireille V. fine lettrée, qui tient salon chaque jour, sur la terrasse du Commerce, Place des Vosges à Epinal, à l'heure du café (13 h 30-14 h), a rendu son verdict : tout est bon, le texte, les images, la mise en page... Mireille, c'est un peu comme le coucou, si elle le dit ! (Je l'entends rire en écrivant ces lignes, elle a le rire frais de ma châtelaine, celle du conte numéro...
N'hésitez pas à venir à ce café littéraire quotidien improvisé !)



Sidonie et moi-même sommes touchées de votre accueil, si vous aimez nos contes, faites-les connaître !


D'ailleurs, si vous voulez participer à la promotion, rendez-vous dans votre librairie préférée et demandez Les Contes du Palais Perdu. Si l'on fait l'étonné, jouez l'indigné : "Comment, vous n'avez pas cet ouvrage, mais on ne parle que de cela, partout en France !" C'est une technique de promotion que j'ai baptisée la "méthode Marquis de Carabas".
Pour ceux qui l'ignorent, notre bonne ville d'Epinal, Cité des Images a pour symbole Le Chat Botté (reportez-vous au conte : Le Marquis de Carabas devient célèbre grâce à son chat qui travaille à sa fortune en courant devant lui vanter ses mérites...Et ça marche, puisque le Marquis qui n'avait rien -que l'imagination de son chat-, au final, épouse la fille du Roi).


Bonne fée : j'ai une bonne fée, Maude. Dès que j'ai le dos tourné, elle ouvre mon blog (elle a tous les codes puisqu'elle est fée). Et elle ajoute des images.
Oui, une vraie fée, avec des ailes, allez voir son site, si vous ne me croyez pas :



http://www.mauritius-kitesurf.com/

jeudi 5 avril 2007

Les Contes du Palais perdu

Morceaux choisis

Le Rire de la Châtelaine

.../N’écoutant que son pauvre cœur qui n’était pas trop usé, n’ayant pas beaucoup servi, le voyageur retourna sur ses pas et frappa de nouveau au palais.
La souveraine, alanguie sur un canapé, semblait avoir encore gagné en tristesse mais sa beauté ne paraissait pas y avoir perdu.
-Madame, dit-il, je me suis permis de goûter un des œufs de l’une de vos poules, qui a eu la gentillesse de le pondre sous mon nez et je l’ai trouvé excellent. En auriez vous d’autres à m’offrir ?
La dame marqua sa surprise, mais sans insister :
- Moi, je ne les trouve pas fameux, mais je n’ai peut-être pas bon goût ! Entrez donc !
Elle le fit asseoir dans son petit salon sombre et revint avec deux grandes corbeilles remplies des fruits de la basse-cour. Il remarqua au passage les deux petits œufs blancs qui dépassaient de son corsage.
Se levant, avec un air ravi, il fit mine de chercher sa bourse pour la payer.
/...

Un Beau matin, la Reine s'en alla

Quand le roi se réveilla, au petit matin, la reine, qui dormait toujours à ses côtés sans bouger, n’était plus là. C’est le froid qui l’alerta, car elle avait laissé la porte de la chambre ouverte. C’était l’un de ses traits de caractère, elle n’avait jamais su fermer les portes. Elle prétendait qu’elle avait peur de ne pas les rouvrir. " Quelle drôle de reine ", pensa-t-il, en voyant la place vide dans le grand lit royal où il ne se passait jamais rien et il remarqua que le drap n’était même pas chiffonné ! .../

Sans couronne, bras dessus, bras dessous

.../Le dimanche suivant, quand le roi et la reine se promenèrent, sans couronne, bras dessus, bras dessous, en compagnie de leur chat devenu célèbre, ils constatèrent que le temps était révolu de la morosité ambiante.
Les gens riaient en les voyant passer et certains qui n’auraient jamais osé parler à la reine, s’avançaient, tout sourire, leur chat dans les bras. Et chacun avait, qui un bon mot, qui une anecdote à raconter.
Dans les allées du jardin du palais, certains courtisans allaient jusqu’à marcher à quatre pattes, miaulant savamment pour faire plaisir à la reine.
Ayant pris acte de la bonne humeur des couches populaires et de celles qui l’étaient moins, les heureux monarques purent donc inscrire leur aimable royaume au concours des pays qui rient. Comme il se classa dans les premiers, les souverains eurent l’honneur d’organiser, au printemps suivant, le sommet des pays de la planète qui rient le plus.
En apprenant la nouvelle, le chat royal s’étira et miaula de bonheur, ballotté sur le lit de ses maîtres, leurs joyeuses altesses qui s’aimaient ce matin-là, sans couronne, genoux dessus, genoux dessous, à bouche que veux-tu et à corps perdu.


La princesse aux yeux de bois

.../La princesse se rendit chez le menuisier et comme la porte était ouverte, elle entra.
Il y avait là un jeune homme en train de travailler le bois, en chantant. Elle le reconnut, même si elle ne l’avait pas vu depuis longtemps et l’examina comme un beau meuble.
-Est-ce vous, le jeune homme à marier ?
_Oui, mademoiselle, à qui ai- je l’honneur, fit-il, jouant les étonnés.
Elle déclina ses titres, avec son air altier habituel.
-Que me vaut l’honneur ? demanda le menuisier, sans s’arrêter de travailler.
-Je suis venu vous dire que le roi va vous embastiller, vous et votre père !
L’artisan posa son rabot et planta son regard droit dans le bois des yeux de la princesse.
-Qu’ai-je fait de mal, altesse ?
Elle balbutia :
-Mais cette pancarte, quelle outrecuidance, de quel droit ?...
Sans hausser le ton, il déclara :
_Rien, dans les textes de loi, noble demoiselle, ne m’interdit de chercher une épouse de cette façon. Après un bien long silence, elle reprit :
-Et vous vous imaginez qu’une princesse mettra ses pieds ici ?
-N'êtes-vous point princesse ?
-Si...
-Vos très gracieux pieds ne sont-ils pas sur mon sol, dans mes copeaux ?
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Le Palais perdu

Il baissait la tête et tremblait tellement, en se présentant devant la reine, qu’elle ne lui accorda que peu d’attention, lui disant qu’elle était pressée et qu’il lui pardonne le peu de temps qu’elle lui consacrait.
Au moment où elle tournait son dos qui était encore beau, il l’appela par le nom tendre qu’on donne aux nuages, juste avant l’aube des nuits d’amour. Et elle le reconnut.
Il lut le pardon dans son regard troublé.
Et il se dit que c’était peut-être lui qui l’avait trahie et que le reste n’était que médisance.
-Ma dame, j’ignore si c’est moi qui vous ai abandonnée ou si c’est vous qui m’avez chassé, je ne me rappelle plus l’homme que j’ai été, j’ai oublié s’il fut honnête brave ou léger mais je me souviens de vous, du parfum de votre peau diaphane, de la douceur de votre ventre, de l’amour que nous faisions sous les jasmins et de vos pleurs quand je suis parti.
Les grillons et les cigales cessèrent de chanter un instant, le temps qu’elle donne sa réponse. Mais elle ne dit mot et ouvrit ses bras blancs.




vendredi 23 mars 2007

Venez nous voir !

Les Contes du Palais perdu ont été présentés



A Girecourt-sur-Durbion (88), le 24 juin, de 10 h à 18 h, lors du Dimanche des arts.
Dédicaces dans les jardins du château (oui un très joli palais avec des tours comme dans mes contes).

Cet été, les 28 et 29 juillet au salon du conte, au Château de Pange, près de Metz. causerie sur le conte, échanges, dédicaces.

Au Livre sur la Place à Nancy, 22 et 23 septembre.

Ils le seront au

Au FIG à Saint-Dié, les 4 et 5 octobre.

Au salon de Colmar les 25 et 26 novembre.

Venez !
Pour ceux qui l'ignoreraient encore, les Comtesses (rien à voir avec les Claudettes), sont des amies qui se sont portées volontaires pour donner vie à mes contes lors des présentations au public, habituées à lire, réciter ou conter en public et passées maître(sses) en l'art de raconter des histoires à dormir debout à leurs enfants ou à leurs amoureux. L'une d'entre elle, Catherine, ponctue ces morceaux choisis de délicats accords de Harpe.

Ces animations contées (avec dédicaces) sont offertes. Contactez-moi si vous êtes une association, une bibliothèque perdue sans moyens mais avec des gens passionnés, ou si vous avez un château où il ne se passe jamais rien...On viendra avec plaisir le hanter !

En ce qui concerne les animations en milieu scolaire, présence de l'auteur selon une formule régie par la Charte des auteurs et illustrateurs pour la jeunesse (voir lien). A partir du collège
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lundi 26 février 2007

Les Contes du palais perdu: La démarche

Le recueil est publié en auto-édition, une démarche créatrice indépendante.
La création n'est-elle pas l'acte libre par excellence ? C'est le public qui décidera de la cote d'amour de l'ouvrage. J'assume le risque financier et je vais à toi, lecteur, à la façon des colporteurs d'autrefois qui parcouraient la campagne pour vendre cartes de jeux, images pieuses et autres denrées. Souvent d'ailleurs ils faisaient une mise en scène sur la place du village pour captiver le chaland.
Je ferai de même, proposant causeries et autres animations sur le conte, peut-être pas sur les places mais dans les bibliothèques, les vieux lavoirs et autres salles qu'on dit polyvalentes.

Le livre est en vente chez moi, mes amis et dans les librairies qui me font une petite place (oui j'ai un numéro d'ISBN).
Commande par mail : palaisperdu@hotmail.fr
Prix : 23 euros le coffret (le coffret abrite trois livres différents, bien sûr ! Trois fois cinq contes. )
L'ouvrage a été imprimé chez Deklic graphique à Saint-Nabord (88).

Les Contes du Palais perdu : Synopsis

Les Contes du palais perdu mettent en scène des rois et reines appartenant à un univers courtois imaginaire. Etranges souverains qui étouffent dans leur château, se retrouvent souvent sur les routes, sans couronne, courant après la liberté, nostalgiques d'un paradis perdu, comme ce monarque à la recherche de son palais et de son amour, et ne sachant plus si c'est lui qui a fui le bonheur ou s'il en a été chassé.

D'un conte à l'autre, les personnages, surgis d'un jeu où la Reine de coeur est la figure majeure, dessinent avec leur destin, un château de cartes qui peut s'écrouler à tout instant.
C'est l'histoire de cette reine qui, un beau matin, quitte le confort de son palais sans que son roi sache pourquoi, alors qu'elle ne manquait de presque rien, c'est la folie de ce monarque qui construit une tour de toute beauté pour sa dame et qui s'étonne de ne plus l'y trouver, un soir de printemps, c'est cette reine solitaire qui engage un voyageur facétieux afin qu'il fasse rire ses poules et qui y prend goût...

Ces textes courts emmènent le lecteur dans les cabrioles de l'irréel, mais c'est pour mieux parler de nous, de nos passions et de nos couronnes d'illusions.

Le recueil est découpé en trois livres abritant cinq contes de 45 pages, reliés cousus (format 21 sur 10) rangés dans un coffret carton. Chaque conte est illustré par une image quadrichrome pleine page dont certains motifs sont repris pour égayer le texte. La mise en page est particulièrement soignée : le texte et l'image se marient avec subtilité et fantaisie. Il n'y a pas de pages grises. La couverture de chacun des trois livres est illustrée en quadri ainsi que le beau coffret qui les abrite.
Les illustrations sont de Sidonie Hollard, illustratrice, imagière, peintre, plasticienne. (voir son site)
Son graphisme épuré fait écho à la tonalité douce-amère des contes et à leur caractère précieux. Les reines ont le visage hermétique des icônes et la grâce des peintures médiévales. Leurs châteaux mystérieux vous hanteront longtemps.

J'ai écrit ces contes pour des lecteurs adultes mais ils peuvent être lus dès onze ans*.
Ce chiffre n'a qu'une valeur indicative tout à fait relative. Les classifications, les étiquettes m'horripilent mais je sais que c'est commode pour ouvrir la porte de mon univers aux autres.
Jusqu'à présent, j'ai écrit des albums et romans destinés à la jeunesse et dans d'honorables maisons : Nathan, Bayard et Flammarion. Je suis d'ailleurs membre de la charte des auteurs et illustrateurs pour la jeunesse.

*Peut-être pas au-delà de 120 ans... ;-)